Enle mystère des cotons-tiges
Je vais me pencher aujourd’hui sur l’un des mystères les plus épais, et les plus incompréhensibles des grous : les cotons-tiges.
Mais avant, petit rappel des 18.674 épisodes précédents : les grous.
Ce sont des têtes chevelues, qui se baladent par lévitation-électro-statique-capilaire, et utilisent leur choueux comme d’autres utiliseraient des membres ou des outils. Ils ont un cri caractéristique aux intonations multiples dont ils tirent leur nom : « grou ! ».
Ils sont, d’expérience, herbivores même si on n’en a toujours pas la preuve absolue. Ils sont petits, mignons, sans doute commercialisables, et eux au moins ne sont pas des psychopathes en puissance. Bref, la parfaite bestiole à avoir chez soi. (A condition d’avoir un bon anti-pelliculaire.)
Maintenant que le rappel est terminé, analysons l’objet mystère : le coton-tige.
Un objet en apparence innocent, déconseillé par tous les O.R.L. de la planète, et dont l’utilité véritable reste dans le fond inconnue. Mais bon, c’est un objet dont les utilités détournées sont multiples, un peu comme les post-it, donc c’est pour ça qu’on continue à en acheter encore et encore.
Quel peut donc être le lien, entre ce bout de plastique avec des boules d’ouate, et l’attraction massive des Grous ?
Difficile à dire, pas vrai ? Mais le fait est là ! L’expérience que vous allez voir a été réalisée de nombreuses fois en laboratoire, et n’a jamais raté :
Bon, donc maintenant, vous le savez. Les grous sont attirés par les coton-tiges usagés qu’on laisse trainer dans de vieilles flaques humides. Et on a toujours pas compris pourquoi.
En revanche, des contre expériences ont prouvé que :
- si le coton-tige tombe dans une piscine, l’océan, un évier, ou n’importe quel autre récipient qu’une vieille flaque, ça marche pas.
- si le coton-tige est neuf, ça marche pas non plus.
- si la flaque ne date pas au moins d’une semaine, ça marche toujours pas !
Il faut un coton tige usagé qui tombe dans une vieille flaque humide ! Point, à la ligne ! Nan mais !
Oui, c’est aussi couillon et imprécis que le coup des mogwai qu’il faut pas nourrir après une certaine heure, alors que la notice ne précise rien quant aux fuseaux horaires, ni rien quant aux changements de saisons !
Sauf que les grous, même en masse, ne se changent pas en gremlins. Heureusement d’ailleurs.
Ils se contentent de pourrir l’endroit avec des millions de boulettes de choueux. Et non, on exagère pas la quantité.
Reste à comprendre pourquoi… Si vous avez la moindre idée de réponse, n’hésitez pas à contacter le service de recherche et développement du Grou Blog. Le mystère reste pour l’instant entier. Mais on cherche. Promis, on cherche !
Note : Et pour répondre aux questions de certains lecteurs, « non, il n’est pas nécessaire que la flaque aie la forme de l’Australie. Même si visiblement, ça aide ».
4 Comments
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On passera sur la question de température : tout laisse à penser que si la flaque est gelée, ça ne marchera pas… d’ailleurs les auteurs ont bien précisé « vieille flaque *humide* ». par contre on pourrait se demander si la progression est plus rapide à 37° C qu’à 10° C…
Mais se posent de façon réelle, angoissante, lancinante, une question fondamentale :
d’où viennent les grous en questions ? sont-ils préexistants à l’expérience, ou sont ils crées par l’expérience ? autrement dit, cette association d’un coton tige usagé et d’une vieille flaque humide est-elle un attracteur de grous ? ou un générateur de grous ?
si la première hypothèse est bonne, on peut se demander où étaient les grous quelques minutes avant… s’ils étaient près on aurait déjà dû les voir ou en tous cas les entendre… s’ils sont loin, et qu’ils sont là vite, se pose le problème de la vitesse maximale des grous, en supposant qu’ils ne se déplacent pas autrement que dans notre continuum à trois dimensions… on sait qu’ils se déplacent par lévitation electro-statique-capillaire, mais pas à quelle vitesse…
si la seconde hypothèse est la bonne, cela ferait envisager l’existence d’une génération spontanée du grou, qui serait donc au monde la première espèce à génération spontanée, ou alors les grous se diviseraient comme des bactéries, mais pas dans une progression géométrique de raison 2, l’expérience le démontre… connait-on, d’ailleurs de façon précise le mode de reproduction des grous ? la littérature est à ce jour peu diserte à ce sujet…
Bref, plein de questions… bon, je vais quand même essayer d’aller dormir… 😉
Ces ‘tites bestioles sont décidément bien intrigantes.
Alors, les faits sont là. Le coton-tige est placé dans une mare infecte, les grous surgissent (plop, plop, plop) et tout fini en rassemblement woodstockien.
On se doute qu’il y a évidemment un lien avec le sus-nommé, coton-tige, comme le démontre cette étude.
Mon hypothèse est la suivante : ils sont effectivement attiré par la puissance du bout de bois/plastique à 2 Watts. Alors, soit ils sont trop cons pour aller le chercher (ils le craignent peut-être), soit leur lévitation-électrostatique-capillaire les empêchent d’aller sur l’eau, tel l’overboard de Marty McFly. Nom de Zeus !
Hmm.
Enfin un vrai article !!! Le service de recherche et développement lâcherait-il un peu la bride … La rétention d’informations des derniers mois devenait pesante. En terme de communication, certains peuvent percevoir cela comme un filtrage de ce qui peut ou ne peut pas être dévoilé au grand public … Ne laissons pas s’installer le doute dans les esprit quant à l’aspect nuisible ou non des grous qui nous entourent. Nous aimons nous instruire et comprendre l’univers des grous, dont nous sommes persuadés de l’aspect inoffensif. Et même plus que cela, je suis persuadé que les grous peuvent nous être utiles … reste à découvrir comment.